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Les contrats d'Ames, Entretien concret N°3. Droit de vivre et droit à l'Amour

Un soir, un ami m’appelle et me dis qu'il est lui-même en compagnie d'amis et dans le groupe une jeune femme se trouve à présent dans un état de bouleversement intense. Il ne sait pas quoi faire, c'est un peu la panique donc il me demande s'il peux venir seul avec elle pour que je la vois, car il pense que je suis apte a faire quelque chose ! Il a parlé de moi à cette jeune femme et elle est d'accord pour me rencontrer. Mon ami vit dans un village voisin, en 10 minutes il sera là.

Ok ok ainsi soit-il, je lui dis ok !

Dix minutes plus tard ils arrivent et je propose à cette jeune femme de venir avec moi et mon ami lui va voir ma compagne un peu plus loin. Suffisamment pour que les conversations ne se gênent pas.

Ainsi en aparté, assis à la table de la pièce principal, cette jeune femme commence à me raconter ce qui lui arrive après avoir calmé ses pleurs.

Cette jeune femme de 26 ans me raconte qu'elle a perdu sa fille il y a un mois dans un accident de voiture.

Je suis un peu fébrile en me demandant bien ce que je vais pouvoir faire, je me sens pris de court, un peu me demandant si je vais perdre mes moyens. Pensée débile mais bon c'est tout de me la pensée qui m'est venu.

Mais a chaque idée comme celle là je me re-centre et reste a son écoute en laissant venir ce qui doit.

Elle me raconte le drame, l'accident, un mec sous l'influence de drogue a pris la double voie en sens inverse et la percute, sa fille de 6 ans meurt sur le coup.

Depuis un mois, depuis l'accident cette jeune femme m'avoue qu'elle voudrait être morte ! A la place de sa fille. Estimant que c'est de sa faute, qu'elle n'a pas le droit à la vie, et pas le droit à l'amour.

"Ha Tiens ?!!? " je me dis dans ma tête. " Je connais ce vocabulaire ! "

Elle voulait absolument comprendre pourquoi une telle abomination avait pu lui arriver.

Ne pouvant me remémorer le dialogue tel qu'il s'est déroulé exactement, je vais vous raconter la séance moitié a l'envers moitié à l'endroit.

Ayant tilter sur ce schéma dans son vocabulaire, je me lance a la recherche des autres chocs violents dans sa vie, d'autres chocs anniversaires, car bien souvent ( pour ne pas dire toujours ! ), un choc violent n'est jamais isolé dans une existence. Ni isolé, ni indépendant d'ailleurs !

Je lui demande de me raconter ce qui s'est passé de particulier dans sa vie quand elle avait 13 ans, sans difficultés elle évoque un autre choc violent à cet âge là, un amoureux, qui l'abandonne. Alors je lui demande ce qu'elle a ressentit et en réponse une vrai belle tentative de suicide guidée par ce quasi identique ressentit/certitude du "pas le droit a l'amour"

Je cible l'âge du 6 ans et demi, et là nouveau choc, un parent très proche décède, et ressentit personnel identique, "pas le droit a la vie", "pas le droit a l'amour"

J’enchaîne sur le rebond anniversaire précédant, nouveau choc affectif juste avant les 4 ans ( 3 ans 3/4 ), je ne sais plus bien, naissance d'un frère ou d'une sœur, sentiment d'abandon profond, ressentit verbalisé " pas le droit la vie" pas "le droit a l'amour", je répète ses mots chaque fois pour qu'elle entende bien ce qu'elle dit, car à chaque fois que je lui ai demandé ce qu'elle avait ressenti lors de ces chocs elles disaient chaque fois ces mots là. Et ce n'était pas la première séance de décodage où je rencontrais ces mots, c'était typique d'un événement particulier à l'accouchement, à la naissance.

Et là on remonte donc au souvenir de la naissance :

Cette femme, 1 seconde après sa naissance meurt !

Elle est ramenée a la vie par l'équipe médicale, mais comme dans ces cas là, s'engramme en elle le sentiment qu'elle n'a pas le droit de vivre, pas droit au bonheur, pas le droit d’être aimée.

La raison n’existe pas encore, mais la souffrance et la mémoire connaissent leurs propres règles dans leur manière de s'inscrire dans le corps, la souffrance vécue apporte toujours à ses côtés la croyance en une punition et une punition exprime toujours que c'est de notre faute, et cela même si l'esprit n'est pas encore doué de raison ou de logique de pensée. C'est encore la logique du Big-bang originel qui se rejoue (1) .

Un sentiment/croyance qui revient à dates anniversaires sur de nouveaux chocs émotionnels qui jalonnent sa courte vie amplifiant toujours plus en elle cette espèce de "non droit" à la vie, de "non-droit" a l'amour.

Changeons de sens de lecture maintenant, je lui récapitule ces événements juste après une courte explication sur comment nos mémoires se connectent comme des toiles d'araignées.

À 20 ans elle accouche de cette fille qui devient son plus grand bonheur. Cet enfant lui donne concrètement l'envie d'aimer, de vivre et lui permets d’accéder à un amour sans faille et a une ressource en elle-même : ce bonheur de s'occuper d'un enfant dans une phase de fusion totale avec la mère, une capacité pour elle a aimer.

Cet enfant qui d'une certaine manière la ramène à la vie et lui montre que cette femme a tout en elle.

Mais voila, avant que l"enfant n'atteigne "l'age de raison" ( 7 ans ) et ne commence a manifester des signes de confrontation avec les parents et donc commence a changer aux yeux de cette maman...le contrat passé entre les âmes expire.... doit expirer pour ne pas entamer l'amour sans faille ainsi vécu. Pour ne pas entacher cette image parfaite de l'amour donner et rendu.

La fille a ainsi permis pendant ses 6 années idylliques de re-donner naissance à sa mère dans une nouvelle perception de la vie ou elle a pu voir qu'elle avait droit a la vie, à l'amour. Qu'elle possèdait l'amour en elle-même et que l'amour inconditionnel existe. Quand ces mots ont traversés ma bouche pour lui dire, j'étais tout ému, des larmes coulaient de mes yeux, j'étais dans un état extatique rare pour l'époque.

Avant les naissances les âmes de la mère et de la fille ont conclu cette expérience pour une durée de 6 ans et ce "contrat" a aussi été "signé" par un autre âme, un homme qui a choisi de conduire sous l'emprise de drogues, a pris l'autoroute en sens inverse pour percuter la voiture de la mère de plein fouet tuant la fille sur le coup.

L'homme, jeune aussi, en prison actuellement va vivre aussi sa propre expérience de pardon.

Et là mère avec cette conscience nouvelle des services rendus par sa fille décédée et par cet homme entame ses processus multiples de pardons... mais surtout comprend d’où provient cette réponse réflexe en elle de tout le temps en arriver a la même conclusion qu'elle n'a pas le droit a la vie, a l'amour,.... et comme elle a vécu dans sa chair le contraire grâce a sa fille, elle pourra se raisonner dans l'avenir lorsque ces mémoires tenterons a nouveau de lui faire croire en ces fausses vérités tant familières.

Et surtout elle peut aujourd'hui re-faire un nouveau pas dans la vie pour vivre, pour continuer a vivre.

Il y a aussi les raisons "karmiques" du choix de vivre une telle vie. Sa vie n'est pas terminée, plus tard peut-être elle aura les détails qui lui permettront de faire une deuxième partie du travail de prise de conscience et de pardon, mais la première phase était de l'aider a rebondir et a avancer dans le flot de la vie qui n'est que mouvement..

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Les contrats d’Âmes ne sont pas vraiment ce que l'ont croit, mais c'est une image utile...pour un temps.

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Les mots "pas le droit à la vie", "pas le droit à l'amour" sont récurrents chez celles et ceux qui ont vécu la mort à la naissance, où vécu étouffement par le cordon ombilical, ou encore la mort de la mère des suites de l'accouchement.

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Tag(s) : #Décodage et Accompagnement de Vie, #Initiation