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A fleur de peau

A fleur de peau

Une femme de 52 ans vient me voir. Elle m'explique qu'elle devient allergique à certains aliments, les pommes, les nectarines etc... Cela lui brûle les lèvres, la lèvre supérieure, qu'apparaissent aux dessus de celle-ci des boutons et que son palais est irrité.

Elle a, il y a quelques temps, utilisé des plantes pour drainer et nettoyer son corps et se demande si tout cela n'a pas participé à dérégler son corps.

- Quel groupe sanguins êtes-vous ?

- O+

- Tout d'abord, en ayant drainé votre corps pour le purifier des toxines et surcharges diverses, vous l'avez soulagé d'un travail pour lequel il utilisait beaucoup de son énergie afin de gérer toutes les toxines et produits chimiques contenus dans les aliments que l'on trouve dans la plupart des commerces.

A présent ainsi allégé, votre corps a plusse de ressources pour vous signifier lorsque certains aliments ne lui conviennent pas.

Ensuite, si l'on ne regarde que l'influence de votre groupe sanguin, la pomme est un aliment néfaste pour le groupe O, surtout que vous êtes grande et fine physiquement. Sans parler des 60 produits chimiques qui sont contenus dans une pomme non-bio résultant du mode de production et sans parler non plus que ce n'est plus la saison ( juillet ) de manger des pommes. Vous tireriez grand bénéfice à lire le livre qui parle de l'alimentation du groupe sanguin O du Docteur Adamo, dans lequel on peut trouver sur internet des résumés classant les différents aliments en tableaux avec les aliments "bénéfiques", "neutres" ou "a éviter".

Cependant le problème de base ne se situe pas à ce niveau.

Depuis quand ont démarrés ces troubles ?

- Il y a un an et demi, deux an a peu près.

- Que s'est-il passé dans votre vie il y a deux ans ?

- Je travaille dans la fonction publique, dans des musées et les conditions ont commencés a se dégrader. Des collègues a différents postes parlent beaucoup et critiques beaucoup. Ils ont commencés a me critiquer, dire des choses sur moi et à me chercher querelle. Et vous savez la hiérarchie dans la fonction publique ne vous aide pas dans ce cas là. Ils convoquent pour demander des comptes mais ensuite c'est comme s'ils laissaient faire, comme s'ils laissaient la situation pourrir. Et moi je n'ose pas répondre ou parler, je n'arrive pas à me défendre. Je n'arrive pas à me défendre. Je ne sais pas dire non.

Et en même temps à la maison, il a fallu que j'héberge mon fils et sa compagne alors que je n'avais pas envie, mais je l'ai fait quand même et ce n'était pas agréable.

- Que c'est-il passé dans votre vie à 25 ans ?

- Ha ! A 25 ans j'ai eu un de mes enfants et je me suis séparé de mon mari, je suis venue en France. J'ai fui loin de mes problèmes et des gens avec qui cela se passait mal.

- Et à 12 ans et demi ?

- Alors à cet age là j'étais très perturbée par ma mère qui me culpabilisait à chaque instant, comme elle continue à le faire depuis. Elle me dévalorise en permanence et déverse sur moi tous les reproches du monde. D'ailleurs, je me souviens qu'à cette époque je n'arrivais plus à avaler quoi que ce soit.

- Que c'est il passé à l'age de 6 ans ?

- Je ne me souviens que de ce que mes parents m'ont raconté de cette époque là. Est-ce que cela compte quand même ?

- Oui bien sûr, dites moi.

- Hé bien c'est une période ou j'ai manifesté beaucoup de jalousie vis-à-vis de ma mère à chaque fois que je la voyais être bien avec mon père et qu'ils se manifestaient de l'affection. Et j'ai arrété de manger.

- Et aujourd'hui dans votre actualité, comment vous sentez-vous en vous-même ?

- Je voudrais fuir cette ambiance dans mon travail car non seulement je n'arrive pas à m'exprimer même si j'essaye de me défendre en me faisant respecter parce qu'avec tout ce qui se raconte j'ai peur de perdre mon emploi.

- Mais comment vous sentez-vous vous même, en mettant de coté les autres et en ne parlant que de vous. Essayez de commencer votre réponse par " Je me sens..." .

- Je me sens.....dévalorisée.

- D'accord.

- Mon problème depuis que je suis toute petite, c'est d'oser parler, je n'arrive pas à m'imposer et quand je parle je ne suis pas entendue, c'est comme si on ne m'écoutait pas, tout ça est très compliqué, je ne sais pas comment faire.

- En fait c'est très simple ! Beaucoup plus simple que ce que vous ne pensez. Tout d'abord il y a un premier aspect dans votre vie a prendre en compte dans votre histoire.

Des événements se répètent dans votre vie à dates anniversaires, comme les rebonds d'un caillou plat que l'on a lancé et qui fait des ricochets. Chaque ricochet provoque à la surface les mêmes réactions.

A 50 ans, 25 ans, 12 ans et demi, 6 ans et il y a encore deux autres événements au moins qui ont eu lieu à 3 ans et 1 ans et demi même si là à ce niveau ce n'est pas encore utile d'identifier ce dont il est question, et qui ont commencé a générer cette sensation de ne pas être acceptée pour ce que vous étiez et que vous ne méritez pas ce que vous aviez.

- Ha oui et ça continue toujours car ma mère passe son temps à me critiquer et critiquer ce que j'ai. Mon appartement est trop sale, trop petit, trop mal entretenu...Et je ne sais pas comment répondre, mais je ne veux plus de tout cela, je n'en peux plus.

- Dans cette répétition de ricochets, à chaque fois que vous avez été la cible de reproches de la part de vos proches ou représentants d'une autorité affective et que dans votre esprit vous ne supportiez plus ce que l'extérieur vous apportait et bien cela se manifestait parallèlement dans votre corps en ne digérant plus la nourriture qui vous était donné d'ingérer, tout comme vous ne digérer plus ce que les autres vous donnent à assimiler. Le corps et l'esprit sont intimement liés et tout ce qui prend une certaine forme dans l'esprit prend forme similaire dans l'expression du corps.

Le fait de ne plus supporter la parole des autres crée un refus de votre corps a digérer, assimiler certains aliments jusqu'à des formes d'allergies et des réactions cutanés car à présent que vous êtes " à fleur de peau " sur différents sujets et bien que vous auriez envie de répondre, cela sort mal avec difficultés comme l'imagent les boutons et les démangeaisons.

La zone de la lèvre supérieure correspond à l'estomac et donc renvoie à la manière dont vous digérez les événements de la vie.

Tout cela est bien beau mais comment sortir de tout cela !?! lui dis-je pour enchaîner.

Et bien nous allons détricoter tout ce qui est cousu ensemble, car il y a plusieurs fils qui devraient être indépendants et non entre-mêlés.

En premier lieu, il serait bon de dissocier les événements et les effets que cela a sur vous et les regarder individuellement.

Premièrement il y a les autres, votre mère, votre père, votre ex-mari, votre fils, vos collègues et votre hiérarchie.

- Il y a aussi deux anciens compagnons qui avaient une attitude similaire à ce "même chose" que je commence à voir effectivement. Ils me reprochaient tout aussi, alors je les ai écarté de ma vie l'un puis l'autre et maintenant c'est terminé, je suis bien mieux seule.

- Nous allons parler de votre mère comme l'exemple qui permettra de calquer le mode relationnel sur tout les autres acteurs de votre vie. Votre mère, elle aussi a reçu une éducation affective qu'elle a déteste, tout comme votre grand-mère maternelle et cela remonte ainsi dans votre généalogie.

- Ha oui, tout-à-fait ! Ma mère a très tôt coupé les ponts avec tout les membres de sa famille.

- Votre mère souffre et elle en est malade. Et comme dans sa généalogie elle transmet ses valeurs et ce mode relationnel sur vous.

Il vous faut regarder les autres comme des personnes qui ont des problèmes, comme des "maladies" relationnelles dont ils cherchent a se débarrasser en les déversant sur autrui comme pour dire que c'est la faute des autres et non la leur.

Il vous faut adopter une attitude spectatrice comme celle d'un "thérapeute" qui entend le malaise, le mal-être de la personne qui est en face et non en le prenant personnellement.

Considérez les autres comme des "malades affectifs" qui expriment leurs malaises, mais avec bienveillance et sans se moquer d'eux.

Être juste conscient que c'est dure pour eux. De la même manière que c'est dure pour vous.

Détachez vous des rôles à responsabilités de mère, fille, employée, femme mariée ou compagne. Votre simple devoir Est de-voir et non-devoir-faire. Être et non faire.

Et voyez les autres comme un simple individu, similaire à vous et qui est aussi pétri dans ses malaises personnels. Et reprenez votre responsabilité intégrale, cela les détachera de votre appel inconscient à avoir des devoirs envers vous. Ensuite s'ils gardent leurs illusions de « de-voir » c'est juste une affaire de temps entre leur égo et leur Soi Supérieur.

Deuxièmement, détachez-vous de l'image de la victime qui vit à travers vous et qui n'est pas vous ! Je m'explique :

Un enfant, de l'age de sa conception à ses 7 ans ne se perçoit pas séparé des autres, il assimile tout ce qui vient de l'extérieur sans réserve, et identifie sa personnalité à tout ce qui émane dans sa direction. Ce qui fait que tout ce qui est dit ou même non-dit mais ressenti est pris comme tel sans discrimination. Tout ce qui est dit ou non-dit par ses parents ou "professeur" est ingéré comme une vérité. Et il commence à se définir lui même à travers tout ces messages et même si cela le fait pleurer par ce que c'est désagréable.

Ce n'est que plus tard que l'individu va pouvoir re-visiter qui il croit être une fois qu'il aura un peu fait l'expérience des souffrances que cela engendre.

Dès votre plus jeune âge on vous a fait sentir que vous n'aviez pas le droit d'exprimer votre besoin d'amour quand vous voyiez vos parents se donner de l'affection, que l'on vous a culpabilisé et réprimer cette expression "d'oser dire".

Ainsi aujourd'hui votre personnalité s'est construite ainsi avec un frein naturel à votre expression.

Il est temps de lâcher-prise sur ces aspects de personnalités qui ne sont pas vous et qui ré-freinent votre être.

Pour cela il ne faut ni combattre, ni fuir. Si face à une situation vous vous identifiez aux reproches qui vous sont faits, vous validez la croyance que vous êtes ce que l'on dit de vous ! Donc si vous cherchez à combattre en vous justifiant ou en voulant vous défendre vous validez la faiblesse que les autres veulent vous faire endosser. Si vous cherchez à fuir, vous validez aussi la croyance qu'il y a danger, qu'il faut vous protéger, que ce qu'ils disent est vrai et que c'est douloureux. Que vous combattiez ou fuyez, vous validez l'idée que vous êtes ce qui est dit et vous laissez dans votre psyché le sentiment de culpabilité.

Souvenez-vous que vous avez assimiler cette croyance enfant alors que vous n'étiez pas encore capable de percevoir que cela était une projection de l'autre et non qui vous étiez.

Ce que les autres disent de vous, n'est pas vous. Ce que disent les autres reflètent uniquement ce qu'ils sont eux-mêmes dans leur inconscient. Éviter donc de prendre les choses personnellement.

Cependant, comme vous réagissez à cela, c'est qu'il y a bien une croyance en vous et une culpabilité qui fait que vous attirez sans cesse de manière cyclique des personnes vous pointant du doigt.

Pour faire face à cela, au jour le jour, et je sais bien que lorsque les émotions douloureuses vous envahissent, il devient très difficile de modifier votre point de vue et réfléchir sainement, je vais vous apprendre une technique extrêmement simple et efficace.

Cette méthode est très simple, vous pouvez la mettre en place partout et à tout moment et elle ne dure que quelques secondes. C'est la méthode de prendre son pouls. Regardez, faites comme moi quand je vous montre.

Si vous êtes droitière vous prendrez votre pouls avec le pouce de la main droite, par exemple en étant assise, vous déposez votre avant-bras gauche sur votre cuisse, le long de votre ventre de manière à ce que le bras soit posé et le plus détendu possible, la paume de la main gauche orientée vers le haut et avec votre main droite vous allez poser la pulpe de votre pouce dans le creux qui se trouve à la base du poignet, le reste le la main droite peut ainsi soutenir la main gauche par dessous. La pulpe du doigt du pouce pour trouver et sentir votre pouls doit n'exercer qu'une très légère pression, presque rester à fleur de peau. Vous le sentez ?

- Oui !

- Très bien. Restez à l'écoute pendant quelques secondes de ce qui se passe dans votre corps et dans votre esprit.......Comment vous-sentez-vous ?

- Ça va ! Mais cela va mieux depuis que l'on parle de tout cela.

- D'accord....Alors arrêtez un instant. Voilà ! Pensez maintenant à l'actualité de votre vie, par exemple pensez à votre prochain coup de fil de votre mère......comment vous sentez-vous ?

- Plutôt stressée...

- Maintenant prenez votre pouls..... Voilà, et restez à l'écoute de ce qui se passe en vous...

.... Racontez-moi.

- Cela me détend, ma tète se vide, c'est plutôt agréable.

- Très bien, et bien vous n'avez qu'à penser a faire cela dès qu'un stress s'installe en vous.

Car dès qu'un événement génère une émotion négative en vous c'est comme si vous vous fermiez intérieurement à la vie. En prenant votre pouls, vous vous alignez sur la vie qui coule en vous sans se fermer, ainsi votre esprit reste clair et vous allez pouvoir dans un second temps analyser ce qu'il vient de vous arriver, mettre le doigt sur les croyances que vous entretenez sur vous et les transcender.

Pour notre prochaine séance nous parlerons de comment décoder ces événements, de pourquoi et comment pardonner à ce qui vous arrive au lieu de condamner l'attitude des autres. Pour cela si vous avez le temps d'ici là, je vous invite à regarder sur internet ou d'acheter un livre sur la méthode Ho'Oponopono.

Et en attendant je vais vous donner quelques conseils alimentaires ainsi que quelques plantes à prendre...

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Ceci est un résumé d'une première séance qui dura 1h30.

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Tag(s) : #Initiation, #Conseils du Naturopathe, #Décodage et Accompagnement de Vie