La faim en soi

Atteindre Dieu n'est pas une fin en soi car ce n'est pas immédiatement son intention que cela soit une fin, l'éternel n'a ni fin ni début, et si fin il y a alors c'est autant un début.
L'éternelle créatif se donne simplement à tout.

Celui-ci se donne à nos envies.
Et pour y donner l'évolution dont chacun a besoin alors il faut créer les conditions nécessaires aux créations et évolution des mondes de chaque densité.
Et pour cela il faut que chacun et chacune puisse rencontrer ses frères et sœurs qui évoluent eux aussi à leurs rythmes,
Chacun doit pouvoir trouver les exemples dont il a besoin sur le moment où il les cherche.

Atteindre Dieu n'est pas une fin en soi,
la connexion réelle n'a jamais cessée d'être.
Dieu nous atteins a chaque instant,
il est présent partout, tout le temps, en chaque chose et en chaque être.

Seules les êtres l'oublient de part leur conscience et donc se coupent de Lui.
Mais cela a un but très élevé.
Il n'est pas possible de connaître sa grandeur, son immensité tant que l'on ne regoutte pas sans cesse a l'inconscience de la conscience qui est de l'oublier pour se sentir seul puis de se retourner vers Lui et reprendre conscience de Lui dans une dimension encore plus ample.
L'émerveillement est à ce prix.
L'éveil est au prix du sommeil,
l'Amour a celui de son absence par des conditions.
La Foi au prix du désespoir.
La profondeur de l'ombre est la porte d'accès à l'ampleur lumineuse.
La densité est l'appréciation de la légèreté.
Seule la balance prend conscience de ce qu'elle se met à peser sur elle.
Et seule la lecture de la balance permet d'en prendre la mesure.

Bien sûr que tout cela est égal,
les éléments qui se jouent dans la pesée, dans les jeux de comparaisons n'ont aucune légitimité de différence s'il n'y avait rien en face.
L'enfant fait le père.
L'adulte fait l'enfant.
Le vide s'abandonne au plein.
Le plein s'inscrit du vide.
La définition porte en elle l'absurdité autant que sa nécessité d'exister pour se démarquer de ce qu'elle exclut d'elle-même pour se sentir exister.

Ainsi, à chaque instant la réalité illusoire de la conscience a besoin des illusions incarnées pour apprendre a se voir sous d'autres formes,
afin de prendre conscience du sans forme qui l'irrigue de l'intérieur et se manifestant dans une projection extérieure.
Ainsi dans la recherche de chaque conscience il lui faut des consciences "supérieures" et d'autres crues intérieures afin de pouvoir voir la vérité.
Ainsi sur Terre, dans l'illusion de vies des corps, il faut sans cesse renouveler les présences visibles de Maîtres afin d'aider tout ceux qui désirent se tourner vers eux ou vers Dieu. Tout est fait pour correspondre à toute forme de langage et à toute forme de croyance afin de permettre l'accès au palier suivant. Comme le font chaque marche d'un escalier en permettant un accès simple a la partie supérieure.
Ainsi, c'est celui qui trouve la similitude dans la "différence", qui redécouvre la vérité et l'illumine en pardonnant cette même illusion des apparences.
Tout ce qui est donné à voir, a recevoir l'est pour l'autre car tout est fait pour être donné.
Tout ce qui n'est pas donné est condamné à disparaître car déconnecté de l'essence même de la Vie, de la Source, de Dieu et de son principe même d'énergie impermanente qui circule sans cesse, car vivante.

Demandez à recevoir ce que vous pouvez donner à votre tour.
Cela Est la Vie. Le reste n'est que mort programmée.

Sans cesse il y a échanges,
sans cesse quelque-chose est donné par la conscience, projeté par la conscience,
sans cesse il y a un réceptacle à cela.
Sans cesse la conscience a le choix d'observer ce qu'elle donne et comment elle se donne et pourquoi elle se donne de cette manière.
La Vie est une rébellion pacifique car elle laisse derrière elle.
Elle abandonne sans se retourner ce qui s'est passé précédemment.
Car la vérité est nouveauté,
dont l'essence est infinie et éternelle et donc hors-cadre.
Hors cadres que les consciences tentent d'en faire pour cadrer avec ses définitions de la Vie.
Il y a toujours une main qui passe et qui se tend pour entraîner celui qui tendra la sienne. Et qui ne cherchera pas a retenir.

Atteindre Dieu n'est pas une fin en soi, car cette fin est une éternité, illimitée.
Atteindre Dieu n'est pas une destination car elle est la destinée qui d’accomplie dans chacun. Une destinée déjà réalisée puisque la présence de celui-ci n'a jamais quitté quiconque. Seul les consciences l'oublient et ferment la porte à celui-ci pour se donner un temps de vivre autre-chose en apparence.
Atteindre Dieu n'est que le retrouver en soi et en chacun au travers de la capacité de chacun a se créer sa réalité en quête d'on ne sait quel forme de bonheur et d'amour... au delà de sa forme apparente et tant ( temps ) que l'on croit être là où nous sommes. C'est être cela, ce don de se recevoir et de recevoir ce don sans se fermer à Soi ou à l'autre.
L'autre c'est aussi Lui et Nous et chacun se demande, se réclame. Et chacun en a le droit puisque la Vie le lui donne.
Tout accueillir ne va pas forcément avec la nécessité de valider ou tout comprendre.
Savoir s'extraire du monde que l'on participe à produire est la clé d'un être qui prend conscience de sa responsabilité et de son pouvoir, afin de le mettre au service de quelque-chose de plus grand. Mais un plus grand qui reste Soi, qui reste ce que chacun est en réalité. La part Divine de Soi qui est la seule part qui existe réellement.
Savoir s'extraire du petit monde que l'on croit voir, c'est se souvenir de la réalité,
c'est savoir se réinscrire dans la part plus grande de soi,
c'est savoir ré-inscrire l'autre dans sa part plus grande que celle que l'on croit voir,
c'est savoir ré-inscrire le temps dans une éternité qui fait perdre la valeur illusoire donnée à ces petits temps que l'on tentent de garder indéfiniment pour ne pas perdre pied.
.
.
.
Shaani