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[Partage I.11] La résonnance des mots sur L'Essence Divine que Nous Sommes.

Onzième et dernier chapitre de thème du "Au service du Ce-crée",

et dont les liens vers les dix premiers sont en bas de page.

Voici un texte qui est comme un jeu, comme un exercice ludique, les choses décrites ici sont toutes autant sérieuses que non-sérieuses, vous comprendrez sans doute en arrivant à la fin. C'est juste votre guidance qui vous a incité à jeter un œil dessus. Il est conseillé une lecture ni trop rapide ni trop lente, de ne pas s’appesantir sur les aspects non-compris, de lâcher-prise rapidement, car tout n'a pas besoin d’être compris dans l’intégralité pour en comprendre quelque-chose.

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Quand une personne cherche quelque chose, elle en parle, elle cherche, sa recherche se voit.

Quand une personne arrête de chercher elle n'en parle plus, son arrêt de chercher finit par ne plus se voir.

Quand une personne trouve ce qu'elle cherchait, elle n'en parle plus, cela finit par ne plus se voir.

Quand une personne a arrêté de chercher, soit parce qu'elle a trouvé, soit parce qu'elle a arrêté de chercher, elle ne transmet plus rien.

Une personne qui cherche, transmet dans ses actes et ses paroles, sa recherche.

Ainsi dans ce monde, ce qui se voit, c'est la recherche.

Ce qui n'est pas ou plus recherché ne se voit pas ou plus. Ce qui est trouvé ne se voit pas.

Tout ce qui est transmis par les uns ou par les autres n'est que la recherche des uns et des autres.

Chercher à l'extérieur, dans le monde, dans les autres revient à ne trouver que la recherche des uns et des autres.

C'est une boucle sans fin, car rechercher à l'extérieur du monde, c'est trouver ce qu'un autre a cherché, qui est, s'il a lui-même cherché à l'extérieur, aussi dans le monde et dans les autres, il n'a trouvé que la recherche et ainsi de suite.

Chercher à l'extérieur de soi, revient à trouver uniquement une nouvelle recherche.

Et comme ce n'est pas une trouvaille, c'est une nouvelle recherche, la nouvelle recherche ne trouvera qu'une nouvelle recherche..

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Les mots, nous ne les avions pas à la naissance.

Les mots sont la recherche d'exprimer quelque-chose.

Montrez une table à un espagnol en disant table, il regardera la table et vous répondra " Mesa ?"

Parlez à un Pygmée ou à un Dogon du Mali d'une table, cela n'existe pas dans son vocabulaire, expliquez lui que c'est là où l'on mange où là ou l'on s'assied pour écrire et il ne comprendra toujours pas bien. ce que cela peut-être, écrire n'est pas dans la transmission de ses ancêtres.

Les mots sont des étiquettes pour évoquer quelque-chose.

Ils nous ont été transmis.

C'est un langage collectif qui nous a été donné/enseigné.

Et dont le sens nous a été donné/enseigné à travers différents collectifs ( maison, ami, couple, école, village, région, nation, monde...) et aussi à travers nos expériences de recherches "personnelles".

Comme tout ce qui nous a été transmis, cela représente la recherche de ce qui était recherché mais pas trouvé réellement.

Celui qui cherche a travers les mots ne trouvera que la recherche.

Celui qui cherche hors des mots a toutes les chances de trouver.

Celui qui arrête de chercher a toutes les chances d'avoir trouvé.

François Mitterrand, initié à cela, avait une phrase au double sens, il disait :

Dans la recherche " Des gens qui cherchent, on en trouve. Des gens qui trouvent, on en cherche."

Celui qui cherche, ne sait pas.

Celui qui parle ne sait pas.

Celui qui sait, se tait.

Et cela n'a rien avoir avec le monde extérieur à soi.

Et cela ne signifie pas non plus que l'on doit faire acte de se taire quand on croit savoir quelque-chose. Cela n'est pas une description de ce qui se passe sans le monde extérieur.

Cela signifie juste que "Celui qui sait", est "Celui qui se tait". C'est uniquement à "l'intérieur de soi" que cela se passe. Mais "Celui qui sait et qui se tait", n'est pas à exactement à l'intérieur de "qui on croit Être". Nous ne sommes pas cela, a savoir "celui que l' on croit Être".

Cela signifie aussi que celui qui parle ( à l'intérieur de soi ) ne sait pas.

Les mots sont des étiquettes dont l'usage est fait pour exprimer l'essence d'un sujet.

Une essence que seuls les mots ne peuvent expliquer.

Seule l'expérience de l'essence en question donne a celui qui en a fait l'expérience, les mots pour la transcrire, et lui seul est celui qui comprend ce qu'il a voulu mettre derrière ces mots.

Celui qui écoute les mots n'entends que sa propre version des mots. Il n'entend que lui-même.

Le vent n'est qu'un mot pour celui qui ne l'a jamais senti. Le mot ne lui donnera jamais l'expérience pour pouvoir réellement en parler. Ainsi écouter des paroles doit être fait dans cette conscience de la limites des mots.

Ainsi celui qui s'énerve en écoutant des mots court après le vent en pensant l'attraper. S'Il pensait stupide celui qui parlait, il se retrouve lui-même stupide a courir après le vent des mots.

Ainsi celui qui écoute sans chercher ni a adhérer, ni a rejeter est celui qui entend.

Celui qui entend, n'écoute pas Celui qui parle à l'intérieur de lui. Car "celui qui parle" à l'intérieur de lui ne sait pas.

Celui qui entend a trouvé "Celui qui sait et qui se tait".

Celui qui entend et qui a trouvé "Celui qui se tait" en Lui-même s'est effacé, a disparu au profit de "Celui qui sait et qui se tait". Celui qui entend a retrouvé qui Il Est en réalité et a fusionné en Lui. Lui est "Celui qui sait se tait", Lui est la Toute Connaissance Véritable et Unique.

A présent, si celui qui avait trouvé " Celui qui sait se tait" et qui avait fusionné en disparaissant en Lui, s'il parle en pensant avoir compris, il revient en ce monde par l'identification à celui qui parle. Celui qui parle en étant revenu en sait plusse à présent, mais il reste celui qui parle et ne sait pas. Il ne sait toujours pas comment fusionner avec Celui qu'il Est en réalité c'est-à-dire "Celui qui sait et se tait", il ne sait pas comment fusionner sans revenir. Il a goûté à l'intermittence, il pense savoir une partie du chemin du retour, mais ne le sait pas encore. Il ne sait donc rien en réalité. Mais vu de l'illusoire fenêtre humaine, il pense s'en approcher. Ce n'est ni faux, ni vrai, c'est vrai et c'est faux. Il reste "Celui qui parle, ne sait pas".

Celui qui parle est autant dans le monde extérieur que dans le monde intérieur, alors que "celui qui sait et se tait" n'est que en chacun, en marge du monde intérieur. Ceci n'est pas a comprendre en regardant le monde.

Ainsi vécu, compris et appliqué le regard sur le monde a changé de nature, le monde a aussi changé de Nature, car le monde n'est pas ce que l'on croit voir.

Ainsi en vérité, ce monde n'est pas celui que l'on croit.

Dans ce monde illusoire, fusionner avec "Celui qui sait, se tait" a été l'invitation à quelque-chose que les mots "silence" et "méditation" semblaient les plus proches pour exprimer l'essence de l'expérience en question.

Mais si méditation est compris par "faire le silence en soi" ou par "s'accrocher à l'idée de laisser passer les pensées" alors cette méditation n'est pas l'essence de l'expérience en question. C'est un "faire" que veut "Celui qui parle et ne sait pas"

L'expérimenter est une voie comme une autre, elle apportera son lot d'enseignement sur ce qui n'est pas la voie.

Si méditation est compris comme une pratique à faire une fois par jour, par semaine ou plusse ou moins, et cela en attente de trouver ce que l'on y cherche, cela n'est pas non plus l'essence de l'expérimentation en question.

"L'essence de l'expérimentation en question", cette sorte de "méditation", de "silence" est : du chaque instant possible. C'est une question de départ de conscience ( au sens propre et au sens figuré ). Une décision de départ de conscience de chaque instant où la conscience revient à elle-même et prend conscience de la présence de "Celui qui parle" et qui dis "je".

Dans le moment présent de tous les jours, la conscience prend conscience que "je " est de retour ! C'est donc maintenant ! de lâcher-prise " d'agir dans la conscience du "je" "

C'est donc dans le "Vivre sa vie" que cela doit se passer.

Aucune raison de se formaliser.

Vous comprenez, Ok !, maintenant, passez à autre chose.

Vous ne comprenez pas, Ok !, maintenant passez à autre chose.

"Passer à autre chose", est "ne pas rester attacher à un "truc" qui va faire ruminer le passé pendant des heures". Et n'est donc pas, se distraire de " vivre sa vie", en s'acceptant comme on est et comme on pourra enfin se découvrir.

Passer à autre chose, est lâcher-prise.

Si vous ne comprenez pas, la voix qui râle et qui dis "je ne comprends pas" est la voix de Celui qui parle, donc lui, n'est pas "Celui qui Sait". Vous ne comprenez pas, vous êtes identifié à Celui qui parle et ne sait pas, ce n'est pas grave, cela est souffrance, souffrance parce que vous êtes trop attaché à vouloir comprendre, à vouloir "bien faire" sinon vous avez une mauvaise image de Vous ou de celui que vous écoutez à l'extérieur de vous.Et, l'auteur de votre interprétation c'est vous-même. Être passé par entendre cela '( l'interprétation de ce texte ) et ne pas comprendre, ressentir une souffrance vous montre juste, une attache trop prononcée à ce "vouloir" en vous, à une nouvelle dualité que vous ne pouviez voir avant d'écouter ce texte en vous. Ce n'est ni bien ni mal, c'est un des tests de votre vie pour que vous découvriez "qui vous n'êtes pas en réalité" donc voyez que vous vous êtes juste identifié à la voie de Celui qui parle en vous, que vous n'êtes pas cela, riez, pardonnez vous de vous faire vivre cela, reconnaissez votre innocence véritable et passez à autre chose...direction Être...peut-être direction du prochain test que vous vous êtes donné à vivre. C'est cela "vivre sa vie". Même si on parle de "l'illusion de vivre". Car on ne sait ni ce que c'est la vie, ni qui l'on est réalité. On avance en rayant au fur et à mesure, ce qui "n'est pas vivre" et ce qui "n'est pas Soi"....vu que c'est cela qui se présente à soi dans le présent.

Se poser une question une fois est au-delà de suffisant, le message est passé, l'univers qui est en vous va répondre. S’appesantir sur la question est manque de foi et de confiance en soi et n'attire que le risque de ne pas entendre la réponse au plus tôt.

Pour "fusionner" avec "Celui qui sait se tait" ou et pour se désidentifiez de Celui qui parle, il est possible de citer entre autres, deux exercices utiles pour saisir de mieux en mieux l'essence de ces deux expériences.

L'une et l'autre sont décrites dans le chapitre "Techniques de communication avec son soi supérieur, sa guidance...." sous les noms de Prendre son pouls et Se connecter à son souffle de Vie. Dont pour la dernière, une instructive description faite par Osho dont le texte est reproduit en bas du même chapitre. dont le lien est en bas de page.

Voici le copier/coller de l'ensemble :.

Prendre son pouls.

Cette technique est d'une simplicité incroyable, elle est utile chaque fois que l'on se sent assailli par une quelconque vibration ou émotion envahissante.

La difficulté au quotidien est souvent de na pas accepter et réussir à accueillir tous les événements tels qu'ils nous arrivent, et parfois en chemin nous avons à faire face à des situations qui sont là pour réveiller nos peurs les plus profondes et les plus denses, et elles sont parfois terribles. La panique peut envahir le corps et l'esprit.

Cette panique (ou toute autre vibration délicate) est dû à un refus de laisser couler cet aspect de notre Vie dans son intégralité.

Cette technique de Prendre son pouls nous permet de nous focaliser sur un aspect de la Vie qui lui coule sans que l'on puisse l’empêcher, càd notre sang et les pulsations induites par notre cœur.

Pour ce faire, et cela peut se faire absolument partout, car le geste est d'une grande discrétion, pour un droitier, je conseille de poser son bras gauche le long de son corps ou sur ses jambes de manière à ce que le bras soit le plus décontracté possible et de venir avec son pouce de la main droite trouver le pouls qui se trouve juste en dessous du poignet en posant délicatement le pouce, sans faire une forte pression.

Il faut trouver le pouls et quand il est trouvé, rester focalisé sur ce battement ressenti sous la pulpe du doigt.

En faisant cet exercice, vous constaterez que immédiatement, votre esprit va se vider et que le calme revient dans le corps, vous pouvez néanmoins percevoir en toile de fond l'ancienne panique mais elle est à présent reléguée loin derrière.

Cette technique est tout simplement efficace et rapide.

Ce ne sera que dans second temps que vous pourrez, l'esprit libre, vous poser les questions, de qu'est-ce qui s'est passé pour que je sois entré dans cet état, qu'ais-je pensé et par quelle croyance erronée ais-je perdu la confiance et la foi en moi-même.

Je suis très heureux de vous livrer cette technique si incroyable, car elle se révèle si utile à certains moments du chemin ou l'on a à re-visiter nos plus grandes peurs et détresses.

Se connecter à son souffle de Vie

Cette "technique" est destiné à se centré en Soi quelque soit l'émotion vécue ou l'afflux de la pensée....il suffit juste d'observer son souffle, à l'inspir, observer jusqu’à quelle profondeur entre le souffle en nous, il va doucement vous faire sentir sa pénétration jusqu'à la zone du nombril, et le temps entre cet inspir et l'expir qui va suivre va Être particulier au bout d'un moment. Quand l'expir s'en vient, observez la sortie du souffle à nouveau le temps entre cet fin d'expir et le prochain inspir sera particulier. Ces deux temps sont comme si même votre conscience d'observateur ne sera plus.

Ensuite restez dans Être ce souffle avec ces quatre "temps" où les deux intermédiaires sont presque hors du temps.

Ne contrôlez pas votre souffle. L'inspir et l'expir sont ceux de votre respiration naturelle, pas celle que vous induiriez par un vouloir.

Cette exercice est aussi "royal" et ultra-rapide que l'est celui de Prendre son pouls.

Cette exercice est magnifiquement décrit par Osho :

Si vous vous mettez à porter votre conscience sur votre respiration, progressivement vous irez en profondeur — plus profondément que votre cœur. Et un jour, vous commencerez à sentir un centre très proche de votre nombril. Ce centre ne peut être ressenti que si vous vous déplacez avec votre souffle continuellement — parce que plus vous vous approchez du centre, plus vous avez tendance à perdre l’attention. Vous pouvez commencer avec le souffle qui entre. Quand il arrive en contact avec votre nez, vous pouvez commencer à en prendre conscience. Plus il entre en vous, plus il devient délicat de garder l’attention. Une pensée passera, ou un son, ou quelque chose se produit, et vous déplacez votre attention.

Si vous pouvez aller au centre même, où, pour un seul moment, le souffle s’arrête et il y a un espace, le saut peut se produire. Le souffle va à l’intérieur, le souffle sort : entre ces deux il y a un espace subtil. Cet espace est votre centre. Lorsque vous vous déplacez avec le souffle, alors seulement, après un très long effort, vous devenez conscient de cet espace — quand il n’y a plus de mouvement de la respiration, quand le souffle ni n’entre ni ne sort. Entre les deux mouvements de la respirations, il y a un espace subtil, un intervalle — dans cet intervalle, vous êtes au centre.

Donc le souffle est utilisé par Bouddha comme un passage pour s’approcher de plus en plus du centre. Lorsque vous expirez, soyez conscient du souffle. Encore une fois, il y a un espace. Il y a deux espaces : un espace à l’intérieur et un espace extérieur. Le souffle entre, le souffle sort : il y a un espace. Le souffle sort et le souffle entre : il y a un espace. Il est encore plus difficile d’être conscient du second espace.

Observez ce processus. Votre centre est entre l’inspiration et l’expiration. Il y a un autre centre — le centre cosmique. Vous pouvez l’appeler « Dieu ». Quand le souffle sort et le souffle entre, il est à nouveau un espace. Dans cet espace se trouve le centre cosmique. Ces deux centres ne sont pas deux choses différentes. Mais d’abord, vous devez être conscient de votre centre intérieur et puis vous prendrez conscience de votre centre extérieur, et, finalement, vous arriverez à comprendre que ces deux centres sont un. Alors « extérieur » et « intérieur » perdent leur signification.

Osho The Ultimate Alchemy, vol 2, chap 3

... Bouddha utilise le souffle comme un véhicule pour faire deux choses en même temps : l’une, pour créer un état de conscience ; et l’autre, pour permettre que la conscience pénètre jusque dans les cellules du corps. Il dit, « respirez consciemment. » Ce n’est pas un pranayama. Cela consiste simplement à faire de la respiration un objet d’attention, sans aucune modification. Il n’y a pas besoin de changer votre respiration. Laissez-la être juste comme elle est — naturelle. Laissez-la être comme elle est. Ne la modifiez pas. Faites autre chose : lorsque vous inspirez, inspirez en conscience. Laissez votre conscience se mouvoir avec le souffle qui entre. Quand le souffle sort, sortez. Entrez, sortez. Déplacez-vous consciemment avec le souffle. Laissez votre attention être avec le souffle ; circulez avec lui ; n’oubliez pas même une seule respiration.

Bouddha aurait dit que si vous pouvez être conscient de votre respiration rien qu’une heure seulement, vous êtes déjà éveillé. Mais pas une seule respiration ne devra être manquée. Une heure suffit. Cela semble court, rien qu’un fragment de temps, mais ce ne l’est pas. Lorsque vous essayez cela, une heure d’attention semblera des millénaires parce qu’en général vous ne pouvez pas être conscient pendant plus de cinq à six secondes — et cela pour une personne très vigilante. Autrement, vous allez manquer chaque seconde.

Vous commencez : le souffle entre. Le souffle est entré, et vous, vous êtes parti ailleurs. Soudain, vous vous souvenez que le souffle est en train de sortir. Le souffle est sorti et vous êtes parti ailleurs. Se déplacer avec le souffle signifie qu’aucune pensée ne devrait être autorisée, parce que la pensée prendra votre attention, la pensée va vous distraire.

Aussi, Bouddha n’a jamais dit d’arrêter de penser, mais il a dit, « respirez simplement en conscience. » Automatiquement, le processus des pensées s’arrête. Vous ne pouvez pas faire les deux : penser et respirer en conscience.

Une pensée vient dans le mental, et votre attention est détournée. Une seule pensée et vous devenez inconscient de votre processus de respiration. Ainsi, Bouddha a utilisé une technique très simple et très vitale. Il disait à ses bhikkhus, « faites ce que vous faites, mais n’oubliez pas une chose simple : n’oubliez pas le souffle qui entre et sort. Déplacez-vous avec lui ; bougez avec lui. » Plus vous essayez, plus vous vous appliquez, plus vous pouvez être conscient. La consciente grandira de secondes et secondes. C’est ardu, c'est une chose difficile, mais une fois que vous pouvez le ressentir, vous êtes un être différent — un être différent dans un monde différent.

Cela fonctionne d’une double manière : quand vous respirez consciemment, inspiration et expiration, petit à petit vous vous approchez de votre centre, parce que votre souffle touche le centre de votre être. Chaque fois que le souffle entre, il touche le centre de votre être...

Osho The Ultimate Alchemy, vol. 2, chap 3

Fin du copier/coller. Et merci à la page Facebook : Osho en français.

Vous pouvez mieux comprendre à présent l’intérêt de lorsque vous êtes à 100% dans Être, que lorsque les choses que vous avez à faire se font toutes seules à travers vous, d’Être en résonance avec votre souffle. Comme, lorsqu'il était proposé dans un chapitre précédant, de "faire" en suivant le rythme de votre respiration. Non pas suivre en faisant, mais suivre en étant en conscience du souffle. Marcher en rythme du souffle, ou randonner ainsi ou quelque soit cette activité, cela vous transporte dans Être celui que vous êtes vraiment. Et il n'y à pas de fatigue, pas de douleur, pas de souffrance. Sauf quand vous décrochez et pensez "devoir faire" et donc penser "risque de mal faire".

A présent vous allez bientôt passer à autre chose,

que cela soit un prochain jeu, le prochain exercice ludique, que votre guidance à mis sur votre chemin a travers vos idées et envies. Sachant que votre guidance, c'est vous.

L'illusion de la vie peut aussi être cela. Cela n'en fait pas une illusion heureuse car il ne peut y avoir d'illusion heureuse, il y aura toujours des hauts et des bas. Mais le temps de décodage des messages peut ainsi être plus rapide. Le temps est le votre, c'est vous qui le créez et le manipulez.

Cependant être pressé serait le vouloir de "Celui qui parle et ne sait pas". L'envie d’Éveil est aussi cela. Le besoin de faire des choses préparatrices, protectrices en prévision du grand événement est cela aussi. Du sabotage. C'est un moyen de "Celui qui parle" d’éviter de vivre la vie comme Elle Est.. C'est aussi à lâcher par dés-identification à lui. Vous créez en fonction de ce à quoi vous vous identifiez. Être pressé jouerait avec votre Loi d'Attraction en ramenant l'expérience du ras-le-bol qui à entraîné "Celui qui parle" à vouloir que cela passe plus vite. En ramenant à une recherche vouée au cycle sans fin de l'échec. L’échec de "bien faire " et "mal faire". La dualité de ce monde. Une dualité illusoire. Une dualité de la conscience elle-même.

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Celui qui parle ne sait pas.

Celui qui sait se tait.

Ces deux phrases se suffisent en elle-même.

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.... passez à présent au prochain jeu ludique de votre croyance de vivre votre vie....ce qui est compris est déjà en vous, cela resurgira en temps utile....à votre conscience.

Liens vers les dix premiers chapitres :

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Tag(s) : #Initiation, #Pratiques, #Je Suis, #Au service du secret