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Le " Non-Quoi que ce soit " au profit du ... ( Ce qui Est )

Dans notre vie de tous les jours, devant Tout ou Rien qui se présente au jour le jour, pour ouvrir intégralement notre être,

cela ne peut être fait dans le bruit intérieur, ni dans le silence.

Vouloir faire le silence, qui s'oppose au bruit est : rester dans la dualité, et tout ce que l'on combat se renforce.

Cependant c'est bien dans "quelque-chose" qui se rapproche à ce que l'on nomme le silence que l'on peut trouver cette ouverture, dans le bruit c'est impossible.

C'est un état d'Être et non de faire.

Un état d'écoute et de non-entretien de ce qui provient de la pensée.

Mais c'est aussi un état de non-attente de quoi que ce soit. Attendre quelque-chose révèle que nous manquons de ce quelque-chose, ainsi notre Loi d'Attraction va nous renvoyer l'expérience du "ne pas avoir cette chose" et revivre ce manque dans notre interprétation de la vie.

C'est en lâchant prise sur les attentes que l'on s'ouvre à ce qui doit venir à nous.

Notre Soi Supérieur sait ce qui est le mieux pour nous, ainsi que la forme que cela doit prendre et comment cela doit arriver.

Notre ego lui n'en sait strictement rien. Il n'est focalisé que sur le passé et les peurs qui lui sont associées. Aussi notre égo est fermeture et non ouverture, son comportement, si l'on s'identifie à lui est d'attirer le connu, le passé et les souffrances et non la nouveauté et vivre dans le présent.

Notre Soi Supérieur connaît le tableau d'ensemble de toutes nos autres expérimentations multidimensionnelles et en fonction du nombre de fois où seconde après seconde, jour après jour nous réitérons dans notre libre arbitre une écoute attentive basée sur vouloir par-dessus tout, voir différemment, alors cela nous sera servi.

Cependant si chaque jour nous voulons voir différemment alors il ne faut pas nous attacher à la forme, ni avec la vérité de la veille. Chaque jour nouveau signifie de trouver confort dans l'inconfort du changement. Repos dans le changement perpétuel. Car rien de se qui change n'est la Vérité Éternelle.

Et toute attache doit être libérée dans la reconnaissance de ce qu'elle fut. Utile hier, limitante aujourd'hui, illusion de notre petit moi, en chemin lui aussi dans le temps qu'il lui faut et qu'il crée.

Nous ne savons pas retrouver le chemin. Il faut tout de même pousser notre humilité à reconnaître cela.

Mais nous savons déjà beaucoup sur ce qui n'est pas le chemin.

La nouveauté est donc une voie obligée. Le temps que cela prendra est création de chacun.

Si la pensée se met en route, si elle est utile alors, même si elle n'est ni le silence, ni autre chose que le silence, alors mettons cette pensée au service de ces nombreux aller-retour de là où nous en sommes, à là où ne sommes pas vers là où cela ne sert à rien de chercher. Vers là où chercher ne sert à rien.

Une navigation par "élimination du connu"

Non-attachement, non-penser, non-conscience, non-silence, non-connu, non-faire, non-réaction...etc.. la pensée "rationnelle" devient utile pour amener la conscience à appréhender pourquoi ce "non-quelque-chose" puis y tendre.

Dans cela, le système nerveux du corps s'adaptera à une fréquence vibratoire plus ample et parfois la simple pensée peut donner mal à la tête. A vous d'identifier la nature de la pensée. Comme signal du "autre chose que le bien-être" comme guidance intérieure. Cependant il faudra rester vigilent à l'égo qui tendra à exprimer que penser, réagir, conscientiser..etc..est mauvais à présent et poussera à vouloir faire ce Non-attachement, non-penser, non-silence... etc...et l'identification à l'ego peut donner entre autre mal à la tête.....dans la liste de toutes les autres maladies et troubles de la santé..

L'abandon du vouloir-savoir vers quoi aller fera cesser des douleurs de hanches et du bassin. Comprenez-vous pourquoi ?

La hanche et le bassin sont le pivot physique du corps qui cherche à s'orienter vers où aller. Se sentir perdu est un sentiment illusoire. Car on ne l'est pas en réalité. Retrouver par soi-même le pourquoi. Car c'est un travail qu'il faudra mainte et mainte fois refaire. Retrouver le chemin dans le non-chemin. D'une illusion perçue à une réalité sans forme.

" Heureux celui qui croit sans avoir vu " Disait Jésus alors qu'il ne faisait plus qu'Un avec le Christ.

Tiens c'est amusant que la conjugaison du verbe croire et du verbe croître donne tous les deux croit / croît..

A l'époque c'était de l'Hébreu, cela a ensuite été traduit...n'ont-ils pas entendu qu'il pouvait aussi y avoir un accent circonflexe ? Qu'importe c'est pour cela que ce sont des paraboles.

" Que ceux qui ont soif viennent à moi et que celui qui croit en moi boive "

Le Christ ne pouvait parler d'une distance ou d'une soumission à une nouvelle autorité extérieure vu que lui même est en chacun de Nous. Croître du petit nous au Nous.

Aussi n'attendez plus un arrêt de la gesticulation du monde illusoire extérieur...car c'est tant qu'il restera un seul être avec de la dualité gesticulante dans sa psyché, le monde ne sera pas en paix Durable, et la seule durabilité est : Éternelle. Une fois qu'un Être atteint ""La Maîtrise"" ( a entendre comme non-maîtrise de quoi que ce soit ) il ne participe plus à sa gesticulation. Le monde disparaîtra avec le dernier être qui s'éveillera.

Ainsi sans aucun effort de faire, dans ce seul état d'Être, il Est au service des 'autres'....des non-autres ! de Soi ! De Nous ! Du Tout ! De Dieu ! De la Lumière. Quel que soit le mot utilisé, aucun n'est vrai, c'est juste une convention de language. Dans ce seul état d'Être, au service, sa place est retrouvée et n'est plus distinctes du reste.

Projeter la conscience dans faire (Voir technique en note 1) est un moyen de "non-faire" par soi-même ce qui "ne doit être fait".

C'est-à-dire ce qui n'est pas fait par l'effort de faire, mais dans l'alignement de Ce qui coule de Source.

C'Est abandon, lâcher-prise et repos en Lui. C'Est Le Royaume...en Nous.

Ne vous jugez pas en fonction de ce qui vient en vous, même si c'est "autre chose" que la non-pensée, du non-silence, du non-réaction.....car tout cela a un sens dans l'illusion du monde du non-Être. Et cela doit être écouté pour s'évanouir dans son éphémérité.

Effet-mérité ! Hahahahahahahahhaahhahaha

...

Un autre aspect de l'apprentissage....apprenti-sage... sera le miroir du monde.

Comment se transforme la manifestation ( le monde manifesté ) lorsque l'apparent "silence" devient notre "seconde" nature.

Tout un chacun sur le chemin de son temps a déjà pu goûter aux fruits des changements intérieurs.

Nos lâcher-prise personnels se matérialisent dans la projection du monde par un renouvellement de nos relations, par une prise de distance ( légitime et indispensable pour eux ) de certains par rapport à nous et par l'arrivée de nouvelles personnes.

Personne ?

Oui personne !

Personne d'autre que nous-même, se reflétant à nous par le truchement du Miroir de Vie (2) , Hahahaha notre langage nous dit beaucoup.

Quand "Rien d'autre que le silence", mais pas le "silence" " est l'évidence du choix à expérimenter, nous allons à nouveau nous confronter nous-même dans notre rapport à "l'autre nous-même" à de nombreuses réactions qui vont tout à coup émerger de nos profondeurs illusoires. Un "pas si à l'aise" que ça au début, S'aimer soi-m'aime prendra une nouvelle tournure indispensable et salvatrice.

Pour cela je n'ai qu'Une chose à exprimer :

" ........................... " ( Le "Rien d'autre que le silence", mais pas le "silence" non plus ! )

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Note 1 : J'évoque ici la technique de communication à son Soi Supérieur, « La projection consciente de faire » et « L'avis qui irrigue le corps » présentent dans les articles « Mourir à ses croyances dans cette vie… » et dans : « Techniques de communication à son Soi Supérieur, sa guidance personnelle... »

Note 2 : Le Miroir de Vie

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Tag(s) : #Initiation, #Pratiques, #Un monde d'une dimension Supérieure